C’est ce qui est clairement exprimé à travers la dernière enquête « Conditions de vie et Aspirations » du CREDOC (Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie).
Premier constat, maintes fois rappelé, bien qu’il semble évaporé de notre conscience collective, la place du travail dans la vie quotidienne des français reste prépondérante par rapport aux loisirs, en comparaison des autres pays. C’est un facteur d’épanouissement pour plus de 78% des personnes interrogées.
Nos concitoyens aspirent ainsi à vivre pleinement et intensément, dans de nombreux domaines, c’est la fameuse problématique de la conciliation entre les contraintes de la vie privé et de la vie professionnelle et cela même dans un contexte économique difficile pour nombre d’entre eux.
Et si le temps dévolu aux loisirs augmente, comme c’est le cas dans la plupart des pays aux revenus comparables, c’est pour être en priorité consacré aux activités permettant de tisser des liens, de se réunir amicalement ou encore d’apprendre de nouvelles choses, c’est 2 fois plus que chez nos voisins européens !
Ces chiffres sont importants, ils doivent nous permettre de mieux réfléchir aux attentes de nos concitoyens, afin de leur proposer des politiques publiques de proximité en cohérence avec ces aspirations, qui reposent sur la solidarité, les liens de voisinage, la convivialité.
Dans des périodes de grandes incertitudes et sans nier les difficultés économiques, il est de la responsabilité des acteurs locaux, élus, fonctionnaires de percevoir ces signaux faibles, qu’expriment les citoyens, à travers leurs engagements associatifs, bénévoles ou tout simplement dans leurs relations familiales et amicales.
Ne négligeons pas non plus dans notre fonctionnement interne et nos pratiques managériales, tous ces petits moments de convivialité, qui entretiennent les liens entre les agents et améliorent au quotidien la qualité de vie au travail.
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