A LA UNE DU MOIS !

Les Alumni des grandes écoles pour « une transition écologique ambitieuse et juste » !

C’est le titre d’une tribune publiée le 20 avril dans le Echos, co-signée par douze organisations d’Alumni de grandes écoles qui appellent à ne pas faire machine arrière sur la recherche et la mise en place d’une économie qui protège son avenir et celui de l’humanité. L’Adt-INET fait partie des 12 organisations signataires, une belle reconnaissance de notre engagement associatif pour une transition écologique à fois juste et ambitieuse ! La tribune est à lire sans attendre ICI

 

Coup de projecteur sur la parution de l’essai d’Émilie AGNOUX, co-fondatrice du Think Tank Sens du Service Public et experte auprès de la Fondation Jean Jaurès !

C’est dans une salle comble et devant un parterre de dirigeants territoriaux, mais aussi de représentants syndicaux et de la société civile, anciens élèves de l’INET venu(es) écouter et soutenir une ancienne collègue de promo! qu’Émilie AGNOUX a présenté son essai coédité par les Éditions de l’Aube et la Fondation Jean Jaurès, « Puissance Publique contre les démolisseurs d’État ». L’occasion d’un échange nourri sur les constats des malaises dans la société, dans la relation, qui minent le service public, ses serviteurs, mais aussi les citoyen-nes, l’occasion également pour déconstruire les mythes, celui de la réforme permanente, du « c’était mieux avant », qui gangrène l’État, les collectivités et toutes les administrations publiques. Mais surtout, cet essai permet de faire ce pas de côté indispensable quand on est (co)pilote des services publics et que l’on aspire à un projet de refondation des services publics.

Et pour vous donner envie de vous procurer son ouvrage, n’hésitez pas à visionner la rediffusion de la conférence ICI

Dans le prolongement de la publication de son essai, Émilie AGNOUX a également rédigé un rapport pour la Fondation Jean Jaurès : « Puissance Publique, construisons un projet pour le XXIème siècle », accessible en téléchargement direct ICI

 

Réduction des déficits publics : la polémique entre Bercy et les collectivités territoriales ne faiblit pas !

C’est ce que montre cet article paru le 08 avril dans le Courrier des Maires et des élus Locaux, qui revient longuement sur la note du Think Tank Terra Nova sur « l’impossible débat entre l’État et les Collectivités Territoriales », quand on évoque la question des déficits publics. Nous avions présenté cette note dans la précédente revue de presse et ce nouveau coup de projecteur rappelle combien il est important que le dialogue entre l’État et les collectivités territoriales ne tourne pas à la caricature et à la propagation d’informations tronquées qui nuisent à la sérénité de la vie démocratique. Un article à lire ICI  . A noter également dans ce contexte,  les tensions de plus en plus fortes entre les élus départementaux et le Gouvernement, sur la question du financement des dépenses sociales, comme le rappelle cet article paru dans Maire-Info, à lire ICI 

 

Le livre du mois, c’est un Hors-série de la revue Horizons Publics !

« Alors que la transition écologique cristallise aujourd’hui toutes les tensions, au point que certains observateurs évoquent un risque de « backlash écologique », comment dépasser les résistances
des citoyens à l’égard des politiques climatiques et relancer la transition écologique ? La justice sociale et la prise en compte des populations vulnérables sont des conditions essentielles à la réussite de cette transformation. L’impératif de concilier transition écologique et justice sociale à l’échelle des territoires a été au cœur de l’édition 2024 des Entretiens territoriaux de Strasbourg (ETS), le rendez-vous des managers territoriaux. Ce numéro spécial est une invitation à prolonger et approfondir cette question de la transition écologique juste et partagée, avec des retours d’expériences, des regards complémentaires et une prise de recul sur un sujet essentiel pour les dirigeants territoriaux. Le Hors Série est disponible à la vente sur le site d’Horizons Publics et vous pouvez en découvrir un large extrait en consultant ce post sur la page LinkedIn de l’INET ICI, avec notamment une interview de la Présidente d’Atd Quart Monde, dont l’intervention lors des #ETS2024 a été très remarquée !

 

LES RESSOURCES A TÉLÉCHARGER SANS MODÉRATION !

Chaque enfant à l’école : guide par et des collectivités engagées pour la scolarisation sur leur territoire

Les taux officiels de scolarisation en France, bien que très élevés, occultent des disparités significatives d’accès à l’école et de continuité éducative. De nombreux enfants et jeunes entre 3 et 18 ans, notamment les plus vulnérables, restent en marge du système éducatif. Les communes et intercommunalités sont des actrices essentielles dans la lutte contre la non-scolarisation. Directement impliquées et compétentes dans le recensement, l’inscription scolaire et le suivi de la scolarité, les villes et intercommunalités peuvent infléchir positivement la scolarisation et la continuité scolaire des enfants de leur territoire. Ce guide opérationnel, fruit d’une collaboration entre l’UNICEF France, l’ANDEV et six villes du réseau Ville amie des enfants de l’UNICEF (Angoulême, Aubagne, Auch, Toulouse, Issy-les-Moulineaux et Sens) propose un parcours de réflexion et d’action pour les collectivités territoriales souhaitant poser un regard sur leurs pratiques, et s’engager durablement en faveur de la scolarisation de tous les enfants. Ces six villes ont partagé leurs difficultés, réussites, pratiques et pistes d’action aux niveaux municipal et national. Un guide à découvrir ICI

 

Où vivent les plus pauvres ?

Les pauvres vivent-ils en ville ou à la campagne ? Ce sujet fait l’objet d’intenses polémiques depuis plus de dix ans. Une étude récente de l’Insee, qui décompose le territoire en fonction de la densité de population, apporte de nouvelles informations. Le taux de pauvreté est le plus élevé dans les grands centres urbains, ceux qui se constituent autour d’un pôle urbain comportant au moins 50 000 habitants. Les données de l’Insee contredisent depuis des années la thèse d’une France abandonnée vivant au loin des villes. C’est surtout au sein de ces dernières que vivent les plus démunis. Hors des villes, la situations n’est pourtant pas toujours favorables, notamment en terme d’accès à l’emploi. Cet article à lire ICI, publié sur le site du Centre d’Observation de la Société revient sur les principaux enseignements de cette étude.

 

Rapport sur l’aide sociale à l’enfance : la Dynamique salue une avancée majeure pour les droits des enfants

La Dynamique pour les Droits des enfants, est un ensemble d’organisations non gouvernementales (ONG), associations et collectifs, mobilisés pour porter collectivement, en direction des décideurs publics, des messages de plaidoyer pour une meilleure effectivité des droits de l’enfant en France et à l’international. Dédié aux « Manquements des politiques publiques de protection de l’enfance », ce rapport est le fruit des travaux d’une commission d’enquête parlementaires dont les membres ont enquête durant 1 an sur les manquements de la politique de l’aide sociale à l’enfance  et sans surprise, ils concluent que les principales victimes des défaillance du système sont bien les enfants ! Un rapport disponible ICI et dont cet article de France Info propose une synthèse à lire ICI

 

Les français se disent de moins en moins racistes !

Alors que les discours de rejet des étrangers prennent toujours plus de place sur la scène médiatique, qu’en est-il des valeurs des Français ? Deviennent-ils de plus en plus racistes et xénophobes comme on peut souvent le lire ? . Dans les sondages, les Français se disent massivement convaincus de la nécessité de combattre le racisme avec la plus grande énergie. On peut s’affirmer antiraciste dans une enquête et l’être en pratique, plus ou moins consciemment. Depuis 2017, la police et la gendarmerie enregistrent davantage d’actes à caractère raciste. La mesure du phénomène est difficile à établir, car on ne sait pas dire si cette évolution est liée aux actes racistes ou si ceux-ci sont mieux mesurés. Ces données constituent des moyennes qui masquent différentes réponses selon l’âge ou le milieu social par exemple. Quoi qu’il en soit, il reste un élément fort du point de vue des valeurs : sur longue période, l’acceptation des différences gagne du terrain. Un article très complet sur le sujet à lire sur le site de l’Observatoire des Inégalités ICI

 

[Étude] Transports et mobilités : quels leviers de financements pour que les collectivités concilient égalité territoriale et neutralité carbone

L’INET en partenariat avec L’AFL (Agence France Locale), dévoile une étude inédite consacrée aux enjeux de transport et mobilité dans le contexte de la transition écologique tout en assurant l’égalité territoriale. L’étude, réalisée par 6 élèves administrateurs territoriaux et 3 élèves ingénieurs en chef territoriaux de l’INET, propose des recommandations concrètes et des bonnes pratiques pour optimiser les financements des mobilités et garantir une transition efficace, durable et cohésive. Parmi les enjeux identifiés : Renforcer la performance des réseaux de transport, Mobiliser les ressources financières de manière diversifiée, Structurer la gouvernance territoriale pour garantir une mobilité équitable et interopérable. Cette étude fait suite à plusieurs années de collaboration fructueuse entre l’AFL et l’INET sur des sujets clés, tels que les budgets verts et la gestion des ressources en eau. Dans le contexte de fortes contraintes budgétaires, mais aussi de défis immenses en matière de décarbonation des politiques de transports, cette étude est à lire attentivement ICI

 

[Rapport] L’éco-anxiété en France (2025)

Une étude de l’ADEME révèle que 4,2 millions de Français souffrent d’éco-anxiété entraînant des risques importants pour leur santé mentale. Ainsi, les Français seraient 2,1 millions à être « fortement éco-anxieux » et autant « très fortement éco-anxieux », au point de devoir bénéficier d’un suivi psychologique. L’éco-anxiété touche les Français de tous âges, les 25-34 ans présentent le score moyen le plus élevé, tandis que les individus les plus âgés, les 50-64 ans, semblent moins sujets à des formes d’éco-anxiété sévères. L’étude révèle qu’habiter en grande agglomération et en région parisienne où les conséquences du dérèglement climatique peuvent paraître plus insoutenables (plus chaud l’été, pollution, moins d’espaces verts…) accroît l’éco-anxiété. Dans un article des Echos à lire ICI, on apprend également que l’éco-anxiété touche majoritairement les agriculteurs, soumis aux aléas climatiques. Une étude très instructive à télécharger ICI

Et si l’on abordait l’éco-anxiété sous l’angle d’un « sentiment politique » ?

c’est ce que propose de faire Jean LE GOFF, psychosociologue qui a mené une enquête aux côtés de militants du mouvement climat. Il se base sur leurs témoignages, leur expérience de la joie de l’action collective mais aussi de l’épuisement ou de la colère, et interroge le sens de ces émotions. Que nous apprennent nos sentiments face aux destructions écologiques ?  C’est à cette question qu’il répond dans un ouvrage « Politiser l’éco-anxiété ». L’auteur a également donné une interview à USBEK&RICA dans laquelle il revient largement sur les propos de son livre. Un entretien qui fait réfléchir sur les leviers politiques de l’éco-anxiété, souvent présentée à juste titre aussi, comme source de dégradation de la santé mentale des individus. A lire ICI

 

[Étude] Réenchanter le travail

« Dans un contexte de ‘‘Grande Démission », des vagues de démission sans précédent en France comme aux États-Unis, jamais la valeur travail n’a été aussi incertaine, instable, remise en question. En France, près d’un salarié sur deux souhaite activer une nouvelle recherche d’emploi, pour changer de poste, de métier ou d’entreprise. Alors comment réenchanter le travail ? ». C’est à cette question que propose de répondre cette dernière étude de la Fabrique Spinoza, le Think Tank du bonheur citoyen. Cette étude se décompose en 2 grandes parties : La première examine les transformations du travail, en particulier depuis la pandémie. Elle analyse également, même s’il est de moins en moins nécessaire de le démontrer, le lien de causalité entre l’épanouissement au travail et la performance de l’organisation. La deuxième partie est plutôt originale. Elle dresse le portrait de 11 personas d’organisations, qui dessinent des ADN profondément différents d’entreprises. Une étude à télécharger ICI . Et pour celles et ceux qui ont la possibilité de se déplacer sur Paris le 14 mai, La Fabrique Spinoza organise une Conférence à 18 heures pour présenter l’étude, en présence d’Alexandre JOST, Fondateur et Délégué générale de la Fabrique SPINOZA. Pour s’inscrire c’est ICI

 

[Etude] CESE – Prévention en santé au travail – Défis et perspectives

 

La persistance en France d’un haut niveau de sinistralité au travail (arrêts, accidents, maladies professionnelles, décès) a amené le CESE à se saisir de la question de la prévention en santé au travail.  Le CESE, en tant que représentant de la société civile organisée, s’est régulièrement penché les enjeux de la santé au travail durant la mandature. Avec cette étude, le CESE appelle à renforcer la prévention globale de la santé au travail en proposant 9 pistes de réflexions destinées à nourrir de futurs débats entre partenaires sociaux et aussi à l’échelle de la société. Une étude à télécharger ICI 

 

L’ACTUALITÉ TERRITORIALE EN BREF…

 

Élections municipales dans les communes de moins de 1 000 habitants, la proposition de loi, définitivement adoptée !

L’Assemblée nationale a adopté sans modifications, le 7 avril, la proposition de loi datant de 2021, appliquant aux communes de moins de 1.000 habitants le scrutin de liste paritaire déjà en vigueur pour les autres communes. Définitivement adopté, le texte s’appliquera donc au scrutin de mars 2026 (sous réserves de l’avis du Conseil Constitutionnel). Une avancée pour la représentation des femmes au sein des exécutifs municipaux, où aujourd’hui celles-ci sont largement minoritaires (37,6 %).  Cet article de la Banque des Territoires revient sur les débats houleux qui ont précédé l’adoption de ce texte et Maire Info a également publié un article très complet à lire attentivement ICI

 

[Note] L’attaque contre les ZFE : un cas d’école de l’exploitation des peurs par les populismes

Le mois d’avril aura également été marqué par d’intenses débats autour des ZFE, donnant lieu à des déclarations partisanes pas toujours très nuancées ! Voici donc 2 contributions argumentées pour mieux comprendre les enjeux écologiques et sociaux posés par ces ZFE.

Dans une note récente le Think Tank Terra Nova veut croire qu’il est encore possible de « sauver les ZFE » en corrigeant les insuffisances du dispositif actuel, sans céder aux sirènes populistes qui risquent de mettre en péril un instrument indispensable pour diminuer la pollution atmosphérique dans les grandes aires urbaines, responsable de plus de 40 000 morts en France chaque année.

 

Le site BONPOTE propose également une note très complète sur le sujet des ZFE, en commençant par rappeler ce que ce dispositif recouvre, les zones concernées, ses effets notamment sur les plus modestes, en proposant quelques pistes pour des « ZFE socialement justes », tout en précisant que cela doit s’inscrire en complément d’autres dispositifs visant à réduire la place de la voiture, avec des politiques volontaristes en matière de mobilité, compétence exercée largement par les différents niveau de collectivités territoriales. Un article très complet à lire ICI

 

 

 

 

ZAN : Deux députées présentent le rapport d’une mission parlementaire de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire !

En plein débat à la fois au Sénat et à l’Assemblée Nationale avec l’objectif affiché pour certains d’enterrer purement et simplement ce dispositif, deux députées proposent la mise en place de mécanismes fiscaux et d’outils réglementaires « à la main des élus », dans le but de dissuader l’artificialisation des sols et d’inciter à la préservation des ENAF (Espaces Naturels Agricoles et Forestiers). Des propositions qui méritent l’attention et que l’on peut retrouver synthétisées dans un article du site de la Fédération des Entreprises Publiques Locales à lire ICI. . La rapport de la mission est disponible sur le site de l’Assemblée Nationale ICI 

 

 

Charte Nationale de l’assurabilité des collectivités territoriales

 

« Face à une sinistralité croissante et à l’émergence de nouveaux risques, répondre aux difficultés d’assurabilité des collectivités territoriales constitue un enjeu immédiat pour préparer le temps long. L’ État s’engage, aux côtés des représentants des assureurs et réassureurs et auprès des associations d’élus locaux, à créer les conditions d’un meilleur recours de toutes les collectivités à l’assurance privée. Plus aucune collectivité territoriale en France ne doit se trouver en situation involontaire de défaut d’assurance ». Tel est le préambule de la Charte d’engagement signée entre le Gouvernement, France assureurs, et les associations d’élus locaux. Cet engagement s’inscrit dans un contexte de forte dégradation des conditions d’assurabilité des collectivités territoriales, nécessitant une mobilisation de tous les acteurs concernés. Une charte à consulter ICI. La Banque des Territoires revient sur les enjeux de cet engagement dans un article à lire ICI

 

LES ARTICLES POIL A GRATTER !

 

La modernité versus la menace climatique !

Fabrice RAFFIN est socio-anthropologue, Maître de Conférence à l’Université de Picardie Jules Vernes – Membre du laboratoire Habiter le Monde (AE4287). Directeur de recherches de SEA Europe, il est spécialiste des enjeux et des processus du développement territorial en France et en Europe. Il vient de publier un article sur le site The Conversation, qui pose clairement la question de la conciliation entre notre mode de vie actuel, encore considéré comme largement émancipateur, avec les atteintes environnementales qu’il provoque. Extrait : «La liberté et le confort qui libèrent le temps et le corps sont les biens les plus précieux de l’humain moderne occidental (et de tous les non-occidentaux devenus Modernes). Il est possible qu’il faille attendre que la menace climatique mette en péril cette liberté de façon palpable pour qu’il ressente le besoin de la défendre. Alors seulement, il pourra pleinement agir pour rééquilibrer son rapport à l’exploitation de l’environnement… s’il est encore temps ». C’est passionnant et c’est à lire ICI

 

« La fonction publique est en pleine tourmente », le point de vue du politologue Luc ROUBAN

Crise d’attractivité, dégradation des conditions de travail, perte de repères, montée des idéaux d’extrême droite… Pour le politologue Luc ROUBAN, la fonction publique est en pleine tourmente. Alors que la confiance dans l’État s’érode, les réformes successives n’ont pas permis d’apporter des réponses claires aux agents. Entre instabilité et demande croissante d’efficacité, il analyse les enjeux d’une transformation inachevée et s’inquiète des effets d’un « libéralisme autoritaire » à la française. Une interview très éclairante du politologue publiée sur le site de WEKA, à lire ICI

 

Comment l’hégémonie du management alimente la montée des populismes et la crise sociale ?

C’est le titre de cet article du site Novethic, qu ne peut qu’inspirer la curiosité des managers publics que nous sommes, en quête d’un nouveau souffle dans nos pratiques managériales, mais aussi en tant que citoyen-nes d’un monde en pleines turbulences ! Cet article est le 2ème que Novethic consacre aux liens entre management, autoritarisme et société, dans le prolongement de l’élection de Donald TRUMP. Le journaliste s’appuie pour cela sur les travaux de chercheurs en sciences sociales et sciences de gestion, notamment ceux d’Ibrahima FALL qui revient sur les excès des approches gestionnaires dans la conduite des organisations y compris publiques : «Lorsque l’on gère un service public ou une politique publique comme une entreprise, en cherchant à maximiser les gains en minimisant les coûts, on tend à réduire la notion d’efficacité à ce qui est visible et facilement mesurable : le profit, la rentabilité…En contrepartie, on néglige ce qui ne se mesure pas facilement, comme les dimensions humaines, sociales, écologiques…  » . C’est passionnant et c’est à lire ICI

 

[Entretien] La mise sous contrôle d’algorithmes dangereux pour la démocratie est un danger !

Séquence, les #IA et les #Algorithmes sont nos amis, ou pas !

Dans un livre intitulé « La dictature des algorithmes », Jean-Lou Fourquet, ancien ingénieur, entrepreneur social, enseignant et journaliste montre avec le président de l’association Tournesol, Lê Nguyên Hoang, comment des algorithmes contrôlés par des multinationales ou des États totalitaires fragilisent nos démocraties, alors que la construction d’un autre modèle est possible. Un entretien accordé à France 3 Occitanie qui rappelle ce que sont les algorithmes de recommandation et pourquoi nous devons collectivement y être attentifs ! À l’heure de la régulation (ou pas!) des IA génératives, une lecture à ne pas manquer ICI

 

ET PENDANT CE TEMPS-LA…

 

19 avril 2025, « jour du dépassement » : la France vit à crédit écologique !

En France, en 2025, le « jour du dépassement » tombe le samedi 19 avril : si l’ensemble de l’humanité adoptait le mode de vie d’un·e Français·e moyen·ne, nous aurions déjà épuisé un an de ressources de la Terre . Plus qu’un trop long discours, un diagramme qui en dit long sur l’urgence écologique ! Pour tout savoir sur le mode de calcul du « jour du dépassement écologique » et sur le classement mondial, c’est ICI

 

 

 

 

S’adapter dans une France à + 4 degrés, quelles conséquences pour l’agriculture ?

Il semble désormais de plus en plus acquis que la France devra s’adapter à une température qui augmenterait de 4 degrés à l’horizon de 2100, par rapport à l’ère préindustrielle, ce qui correspond à + 2 degrés en 2030, ce qui aura des conséquences très importantes pour l’agriculture française en terme de rendements, de gestion de la ressource en eau, mais également de capacité de production de certains fruits, légumes, mais aussi des céréales, comme le maïs, aujourd’hui largement destiné à l’exportation. Cet article revient sur les conséquences de l’augmentation des températures dans notre pays, sans dogmatisme mais au contraire dans une approche pragmatique ce qu’il sera possible ou pas de produire, en insistant sur le fait que sans changement radical pour ralentir le niveau de réchauffement climatique, certains départements comme celui des Pyrénées orientales se transformeront en désert ! A lire ICI

 

Infographie : l’Europe, le continent qui se réchauffe le plus vite sur terre

Dans le prolongement de ces articles, Le 15 avril, en collaboration avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’observatoire européen Copernicus a dévoilé un vaste inventaire de l’état du climat sur le Vieux continent en 2024 et comme on pouvait s’y attendre, les signaux sont au rouge ! Malgré des situations contrastées entre l’est et l’ouest de l’Europe, c’est ce que montre cet excellent article de Reporterre, à lire ICI, avec un point précis de la situation en Europe en 2024 et une note d’espoir sur la forte augmentation des plans climats, effectifs dans plus de la moitié des villes européennes.

 

[Rapport] Détecter la désinformation climatique

Et pour terminer cette courte revue de presse des dernières nouvelles sur le front du climat, cette étude aux conclusions alarmantes, issue des travaux des ONG Data For Good, QuotaClimat et Science Feedback menés à partir d’une détection automatisée du niveau de désinformation climatique. Et les résultats sont effrayants : 128 cas avérés de désinformation climatique ont été détectés en seulement trois mois, soit une moyenne de 10 par semaine, le temps d’antenne consacré aux enjeux environnementaux est de 2% , la désinformation touche quasiment tous les médias, y compris ceux du service public ! Les résultats de l’étude sont disponibles ICI.

Et pourtant….75% des français se disent préoccupés par les effets du changement climatique dans le pays !

Terminons par cette information passée sous les radars d’une actualité qui a parfois bien du mal à faire de la place aux enjeux environnementaux, avec ce sondage d’IPSOS réalisé à l’occasion du jour de la terre (c’était le 22 avril), qui révèle que si les français se déclarent très inquiets sur les conséquences du réchauffement climatique dans le pays, mais aussi dans le monde, ils sont également très dubitatifs sur l’efficacité des mesures décidées par le Gouvernement. Un contraste qui ne devrait pas étonner et qui alimentera peut-être on l’espère, les débats des prochaines campagnes électorales des élections municipales ! En attendant, on peut diffuser les résultats de ce sondage, disponibles ICI

Une infographie éclairante réalisée par l’équipe com de Data For Good, une équipe de bénévoles tech qui met ses compétences au service de la résolution de problèmes sociaux. Pour plus d’infos, c’est ICI

 

CES COLLECTIVITÉS INSPIRANTES !

Alimentation : MOUANS-SARTOUX veut ensemencer les municipales de 2026 !

Il y a déjà plus de 15 ans que la commune de MOUANS-SARTOUX, pionnière dans le domaine de l’alimentation durable du territoire, a créé sa régie agricole municipale, ouvrant la voie à d’autres expérimentations, car à l’époque c’était un pari loin d’être gagné et aujourd’hui, cette commune sert d’exemple pour toutes les collectivités, en proposant de les accompagner dans leur transition agricole et alimentaire, dans la perspective des élections municipales de 2026. Cet article de la banque des Territoire revient sur cette proposition, à lire ICI et à diffuser largement !

 

  Bienvenue à LOOS-EN-GOHELLE, le laboratoire de la Transition Ecologique !

On ne s’en lasse pas et pour cause, cette ancienne ville minière n’en finit plus de se réinventer depuis 30 ans et de se construire un avenir résolument tourné vers la transition écologique, une belle manière de démontrer qu’en mettant les citoyens et citoyennes au cœur d’un projet de transformation, et des élus déterminés à faire vivre une nouvelle prospérité sur leur territoire, il est possible de mener, plus qu’une transition, une métamorphose. Et pour s’en convaincre, France 3 Hauts de France consacre à cette commune, un très beau reportage à retrouver ICI