Marathorial 2015 : 17ème édition et toujours le même « esprit Marathorial » !
Le Marathorial, le marathon des agents territoriaux, est né avec l’Ecole des cadres de la Fonction publique territoriale, le Cycle Supérieur de Management, à Fontainebleau en … 1989 !
Pourquoi Fontainebleau ? Tout simplement parce que l’école était là, à l’orée de la forêt.
Et durant 15 années, jusqu’en 2004, par centaines les agents territoriaux ont couru par les chemins escarpés de la forêt de Fontainebleau, sans distinction de grades, de collectivités ou d’emplois. Ni même de performances physiques : il y eut bien sur des vainqueurs aux résultats époustouflants mais chacun valait pour un.
Y compris les marcheurs que nous acceptions avec plaisir.
Le Marathorial fut dès sa première année et jusqu’à ce jour une épreuve conviviale, une fête, un prétexte à se rencontrer d’une collectivité à l’autre.
Et le mémorial buffet d’arrivée, organisé en présence de tous les concurrents : on attendait le dernier pour lancer le buffet, n’était pas pour rien dans cet esprit Marathorial.
Le Cycle supérieur de management s’est exilé à Strasbourg, les tracasseries administratives pour monter une course pédestre se sont multipliées, les organisateurs ont pris de l’âge, l’épreuve s’est essoufflée…
Bref, la belle parenthèse bellifontaine s’est achevée en 2004, année du 15ème Marathorial.
Le Marathorial: une rencontre!
Les hasards de la vie (et de la retraite) m’ont conduit en Ardèche dans la vallée de l’Eyrieux.
J’y ai découvert en 2013 un Marathon, couru sur une voie verte, dans un cadre fabuleux, accueillant et nature. J’y ai retrouvé cet esprit Marathorial dont je restais bien nostalgique.
… et assez peu (trop peu) de participants.
Et m’est parue une évidence : c’est là que pouvait, que devait renaitre le Marathorial. Les collègues de l’Office de Tourisme du Cheylard, organisateur du Marathorial ont tout de suite manifesté beaucoup d’enthousiasme à accueillir les territoriaux.
Restait un point de débat qui fut vite tranché : accepter les relais à quatre sur l’ensemble du parcours.
C’est ainsi qu’à partir de sa 16ème édition le Marathorial a pris ses quartiers d’été en Ardèche, entre La Voulte et Le Cheylard.
96 territoriaux en 2014.
120 cette année.
L’esprit Marathorial!
Et je crois pouvoir l’affirmer: 120 territoriaux heureux d’être là!!!!
L’esprit Marathorial est bien là : un paysage nature, beau et tendre à la fois, des bénévoles souriants et causants, un magnifique plan d’eau à l’arrivée pour retrouver sa forme, un parcours physique, exigeant, des hébergements (dans deux campings) prévus (et gratuits) permettant aux territoriaux de faire connaissance la veille, des cadeaux nombreux … et offerts par les concurrents eux-mêmes.
Bref, ce qui faisait le bonheur du Marathorial à Fontainebleau se retrouve en Ardèche.
Jusqu’à l’accueil des marcheurs qui cette année étaient invités à parcourir les 19 derniers km de ce Marathon.
Et la joie de retrouver quelques participants de la première édition du Marathorial !
La Gazette des Communes, soutien historique de noter épreuve est toujours à nos côtés.
Le CNAS (Comité National d’Action Sociale) qui sait défendre les intérêts et le bonheur de ses adhérents nous a rejoints dès 2014.
Ainsi que l’UNASAT (Union nationale des Associations Sportives et Agents Territoriaux) qui cette année encore a validé le Marathorial en coupe nationale du Marathon.
Et la MNFCT (Mutuelle Nationale de la Fonction Publique Territoriale) qui préfère ses mutualistes …en bonne santé !
Merci à eux sans qui cette renaissance n’eut pas été possible.
Sans oublier notre Association des Dirigeants Territoriaux et anciens de l’INET, toujours coorganisatrice du Marathorial … depuis sa première édition.
Merci surtout aux 120 participants.
Avec une mention spéciale pour Philippe Emorine de Chalon sur Saône qui est passé très près de l’exploit : la victoire au scratch et termine sur le podium et Valérie Lajoix qui se classe seconde au scratch ! Bravo les territoriaux : faire la fête ne vous coupe pas les pates.
Quelques remarques pour toujours améliorer ce Marathorial :
- Problème du petit déjeuner du dimanche : c’est très difficile de l’organiser à 5h ou 6 h or les marathoniens veulent manger 3 bonnes heures avant le départ. Sans doute faut-il qu’ils s’organisent eux-mêmes mais encore fallait-il le savoir…
- La pasta-partie du samedi… Ce fut une idée généreuse pour l’un des campings de proposer la découverte d’un plat typiquement ardéchois, la bombine… mais sans doute pas adapté aux mêmes marathoniens. Nous veillerons à ce que l’option « pates » demeure.
– La marche nordique : ce sont de vrais sportifs et leur présence n’est en rien une gêne pour les coureurs à pieds. Il faut les autoriser à courir le Marathon, seuls ou en relais et les chronométrer.
Et puis je suis surtout friand d’avoir vos commentaires, vos souhaits, vos remarques pour 2016.
Le 18ème Marathorial se courra toujours en vallée de l’Eyrieux entre La Voulte et Le Cheylard le dimanche 4 septembre. Qu’on se le dise…
Boris PETROFF
