Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale a examiné le 16 septembre plusieurs projets de décrets modifiant les statuts des conservateurs, ingénieurs et administrateurs.
Les débats houleux sur la création d’un cadre d’emploi des ingénieurs en chef, pourtant en discussion depuis plusieurs années, ont conduit à un réexamen de ce projet de décret lors d’une prochaine séance, les syndicats s’y opposant fortement.
Ces débats ont presque éclipsé l’avis favorable émis par le Conseil Sup, malgré quelques oppositions des syndicats, sur le projet de décret modifiant les épreuves du concours d’administrateur, qui comporte une innovation de taille, avec l’instauration d’une épreuve de mise en situation professionnelle collective, destinée à évaluer la capacité des candidats à travailler collectivement.
Cette épreuve, est bien plus qu’un « jeu de rôle » , elle doit permettre de valider de nouvelles compétences exigées pour l’accès à ce cadre d’emploi, une forme d’intelligence collective, dont tout le monde parle, mais qu’il va falloir mettre en œuvre, dès la sélection au concours.
Dans une tribune parue dans la Gazette des Communes, juste avant la réunion du Conseil Sup, les derniers présidents du jury d’administrateurs soulignent la nécessité de faire évoluer les épreuves orales du concours d’administrateurs, pour les adapter aux nouveaux besoins sociétaux, en insistant notamment sur le projet professionnel, les aptitudes relationnelles, d’écoute et de bienveillance.
L’instauration de cette nouvelle épreuve orale va donner lieu à beaucoup de commentaires, car il est difficile de dépasser les représentations sur les modes de sélection des hauts fonctionnaires, espérons qu’ils se feront toujours dans un état d’esprit constructif !
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