Cette affirmation peut paraître à la limite de la provocation, tant il semble évident que le citoyen est bien la priorité des priorités de nos politiques publiques ! Pourtant, tout cela n’est pas si simple, il est certain que la complexification des procédures administratives, leur automatisation, quelques réflexes bureaucratiques aussi parfois…ont parfois éloigné le citoyen des préoccupations quelque fois un peu trop gestionnaires des celles et ceux qui produisent l’action publique.

Cela mérite de débattre et c’est ce que nous propose notre collègue Jérôme TRIAUD, adhérent de l’Adt-INET, qui nous fait partager ses réflexions au retour d’un voyage aux Etats-Unis, sur la qualité de l’accueil dans les services publics :

« 15 jours aux Etats-Unis, pour la première fois de ma vie, et je peux dire que j’ai découvert le paradis des services. Je vais me limiter aux services publics. Prenons par exemple la police new-yorkaise, qu’affiche-t-elle sur ses voitures ? Courtesy, Profesionalism, Respect…Tout un programme, tout un discours diront les plus chagrins, mais au moins cela a le mérite d’être clair et surtout cela permet aux citoyens de se référer à quelques valeurs…du service public.

Continuons avec la Compagnie new-yorkaise de métro et bus, MTA : dans le bus, vous verrez le message : this bus is driven by operator number 32467 : ce bus est conduit par l’agent n° 32467…De quoi désanonymiser les transports en commun de proximité…et responsabiliser un peu mieux nos chauffeurs ?

Comme tout touriste, nous avons visité les lieux emblématiques de New-York, gérés soit par des entreprises privées soit par des entités publiques. A chaque fois le même constat : la courtoisie et l’accueil des visiteurs et des citoyens US sont une réalité très concrète : May I help You ? Have a good day sont légions et très obligeants…

J’arrête là les polaroïds forcément déformants, mais j’aurais pu continuer avec les supermarchés, les boutiques et autres lieux commerciaux.

Alors collègues français, encore un petit effort…

Jérôme Triaud  »

Si vous souhaitez réagir ou simplement alimenter cette réflexion de notre collègue, qui nous interpelle tous, n’hésitez pas à commenter cet article.