Plus la recherche scientifique progresse, plus les nouvelles technologies révolutionnent notre quotidien et nos organisations, plus nous ressentons le besoin de faire « pause ». Comme si cette accélération des techniques broyait avec une lenteur sourde nos capacités cognitives et relationnelles. Selon le principe d’état de survie, nous cherchons la voie d’une paix intérieure capable de nous ramener à un minimum de concentration, de recul sur les dossiers traités alors même que nous sommes entraînés dans un maelström générateur de stress et de sentiment d’absence d’efficacité. La méditation pleine conscience fait partie de l’arsenal. Christophe ANDRE est une référence en la matière. A LIRE ICI

Les neurosciences nous ouvrent des voies de compréhension du cerveau humain des comportements. En cela, elles intéressent de près la sociologie des organisations. Et de fait elles amènent  à considérer les techniques de développement personnel comme un rempart ou une solution aux problèmes de stress.Un vaste marché de consulting et d’accompagnement des structures s’est développé pour la prise en charge du mal être au travail.

Ces techniques ne sauraient occulter la responsabilité sociale de l' »entreprise » . Les questions managériales deviennent prégnantes comme si l’on découvrait que « l’or noir » des organisations, ce sont les hommes et les femmes qui la constituent. Et que le management des équipes n’est pas seulement une mise en ordre de marche de processus de gestion mais bien la gestion d’un corps vivant avec ses aspirations, sa créativité, ses biorythmes. Et que l’efficience de production de biens et de services passent par une forme de bien-être au travail qui devrait être source d’épanouissement. On s’est longtemps référé à des méthodes anglo saxonnes d’analyse de situations  telles que le SWOT (Strenghts,forces/Weaknesses,faiblesses/Opportunities,opportunités, et Threats, menaces). L’heure est désormais au SOAR (Strenghs, Opportunities, Aspirations and Results). Une manière un peu jargonnante (!) de dire qu’on est dans la psychologie positive (Appreciative Inquiry) et que la motivation au travail des salariés est le meilleur vecteur de lutte contre l’absentéisme, le « bore out » (le burn out lié à l’ennui) et le meilleur atout de la « performance ».

René CANFIN, territorial convaincu, adhérent de l’ADT Inet nous fait part d’une de ses lectures sur le sujet. A LIRE ICI.